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  • Photo du rédacteurChristine Molliet

LE KALPAVRIKSHA - L'arbre à souhaits

Le kalpavriksha, l’arbre qui exauce tous les désirs.

Cherchez vos désirs profonds pour mieux vous libérer…


Voici un petite histoire qui illustre l’arbre qui exauce les désirs :


" Dans une pièce pleine d’enfants qui jouent, arrive un vieil oncle. Il leur dit d’observer par la fenêtre le grand Kalpataru et de faire un vœu. L'arbre, leur assure-t-il, leur donnera tout ce qu’ils désirent.


Les enfants se précipitent au dehors, se placent sous les branches et demandent ce que demandent les enfants : des jouets et des bonbons... Et l’arbre leur accorde.

Mais en même temps l'arbre leur donne quelque chose qui fait partie du désir mais qui est aussi son exact contraire : avec les jouets, l’ennui ; avec les bonbons, le mal de ventre.


Persuadés d'avoir mal formulé leurs vœux, les enfants demandent des jouets plus grands et des bonbons plus sucrés. L’arbre les exauce, avec aussi un ennui plus grand, et des maux de ventre plus violents.


Le temps passe, les enfants deviennent des jeunes hommes et des jeunes femmes. Leurs désirs changent avec l’âge, ils demandent richesse, renommée, pouvoir et sexe. Sans poser de questions, l’arbre exauce leurs désirs, mais leur donne aussi cupidité, insomnie, anxiété et frustration.


Le temps passe, ils deviennent vieux et se rassemblent à nouveau sous l’arbre.

Un groupe dit que tout cela n'est qu'illusion.

Un deuxième groupe décide de faire des souhaits plus pertinents à l’avenir.

Le troisième groupe, dégoûté de tout, demande à mourir. L’arbre exauce leur désir, et avec lui son contraire, la renaissance.


Pendant tout ce temps, un enfant était incapable de sortir de la pièce. il était paralysé, et ses camarades le poussaient de côté quand ils se précipitaient vers l’arbre. Il était collé à la fenêtre, et regardait se dérouler le jeu du Kalpataru.

Il voyait ses camarades formuler leurs souhaits, les obtenir avec leur contraire et pourtant, irrésistiblement, continuer à formuler de nouveaux souhaits.

Fasciné par ce jeu, une vague de compassion pour ses camarades monta dans le cœur de ce garçon paralysé. Il en oublia de désirer quoique ce soit, sans même s’apercevoir de cet oubli.

Par cet instant de compassion spontanée, il avait coupé les racines de l’arbre cosmique avec l’épée du non-attachement. Lui seul fut un homme libéré ... "




S'appuyant sur cette morale, la tradition veut désormais que, tout en confiant ses souhaits à un arbre, on se détache de leur désir.


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